Émile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris et disparait le 29 septembre 1902 dans la même ville. Son père est à l'initiative du barrage Zola d'Aix en Provence. Il meurt d'une pneumonie lorsque Zola est encore jeune.

Une fois au lycée, Emile Zola se lie d'amitié avec Paul Cézanne. Passionné de lecture, Zola aime lire Shakespeare, Montaigne et Molière. Déjà, ses proches affirment qu'il sera un grand écrivain. 
En 1862, c'est son expérience chez Louis Hachette qui scelle son amour des mots. L'année suivante, il publie régulièrement dans plusieurs journaux parisiens : L'Événement et L'Événement illustré, La Cloche, Le Figaro, Le Voltaire, Le Sémaphore de Marseille et Le Bien public. 

Dans les années 70, Zola confirme son attrait pour l'écriture de romans littéraires. D'ailleurs, il se rapproche de Maupassant, Flaubert. En 1877, L'Assommoir est un immense succès. Les Rougon-Macquart, une fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire, séduit autant qu'elle fait polémique. Parmi ces romans : Germinal, La Curée, Nana, et bien d'autres. A travers ses écrits, Zola se veut réaliste et naturaliste. Il prend plaisir à étudier le sujet de ses romans, à se documenter pour être le plus fidèle à la réalité.

Les dernières années de la vie d'Emile Zola sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus. En janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, il publie l'article intitulé J'accuse… !. Il doit s'exiler à Londres.

Emile Zola meurt le 29 septembre 1902 à son domicile. Le couple est intoxiqué par les retours de fumées de la cheminée. Sa femme lui survit.

Emile Zola reste l'un des plus grands écrivains de son siècle et est d'ailleurs toujours l'un des romanciers les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier.