Jean Ségurel voit le jour dans une famille de paysans, originaires de Corrèze. Dès le plus jeune âge, Jean Ségurel se passionne pour la musique. D'ailleurs, il confectionne lui-même son violon, dont il joue à l'école.
A treize ans, le jeune garçon peut s'acheter un véritable violon, grâce aux vingt francs donnés par son père. Il en joue alors dans les bals et foires du pays. 

Jean Ségurel délaisse un temps le violon pour un autre instrument : l'accordéon. Alors qu'il est facteur, suite à son service militaire, le jeune homme décide de devenir accordéoniste.  

Jean, Antoine et Robert Maugein, trois frères et fabricants d'accordéons repèrent le jeune musicien. Ils décident alors de lui donner la chance de commencer sa carrière, armé d'un bel instrument. Jean Ségurel enchaîne donc les foires, les bals, les mariages. 

Dans les années 30, Jean Ségurel intègre le groupe Les Troubadours corréziens. Les membres du groupe folklorique Les chanteurs et Danseurs limousins de Paris présentent Jean Ségurel à Martin Cayla, à la tête de la maison de disques Le Soleil, qui diffuse jusqu'à la capitale, des sons folkloriques. C'est un véritable succès.

Jean Ségurel voit sa carrière décoller. Il compose plus de 600 chansons dont : Bruyères Corréziennes (1936). Il s'agit de la plus populaire de toutes. De plus, elle sera reprises à l'international car Jean Ségurel l'enregistre en 6 versions différentes.

Le musicien s'éteint à 70 ans, subitement, en 1978.