Mado Robin, de son véritable nom Madeleine Marie Robin, grandit aux côtés de ses deux sœurs. Très jeune, elle est bercée par une éducation musicale et des études classiques.

Mais à 13 ans seulement, sa voix intrigue. La jeune fille est repérée pour ses capacités vocales, le baryton Tiffa Ruffo.
Suite à cela, Mario Podesta forme Mado Robin au bel canto (une technique de chant basée sur la recherche du timbre vocal chez le chanteur). En 1937, la jeune fille remporte le concours des sopranos de l’opéra de Paris. 5 ans plus tard, elle donne un récital en plein Paris pour finir par atteindre la gloire en 1944. En effet, elle entre au music-hall, à l’ABC et à l’Opéra de Paris. Le public la découvre alors dans le rôle de Gilda de Rigoletto.

Mado Robin révèle au monde entier sa voix impressionnante en atteignant la note la plus aiguë jamais chantée : le contre-contre-ré. Ainsi, la chanteuse hors-pair était tendrement surnommée « The French Startospheric colorature » (en français : une colorature stratosphérique française, la colorature étant une chanteuse capable d’atteindre, dans ce contexte, des notes stratosphériques -comprenez « incroyables »).

En 1954, la chanteuse brille en incarnant Rosine dans Le Barbier de Séville. Forte d’une expérience à l’international, grâce à bon nombre de tournées, Mado Robin s’adapte aux langues, aux pays visités sans jamais oublier les fêtes populaires.

En 1960, Mado Robin s’éteint des suites d’un cancer généralisé, seulement quelques jours avant la première de Lakmé à l’Opéra-Coomique. Elle repose au cimetière d'Yzeures-sur-Creuse, d’où elle est originaire.