La vie de Bourvil prend un tournant important en 1936, lorsqu'il assiste à un concert de Fernandel. En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate. Bourvil est au front jusqu'en 1940. Cette année-là, il est démobilisé à Pau et y fait la rencontre d'Etienne Lorin. Les deux hommes deviennent de très bons amis et Lorin écrit bon nombre de chansons pour Bourvil. Il créent ensemble des tours, des numéros. En 1941, Bourvil revient sur Paris mais ne connaît pas la gloire. La Gaîté Montparnasse lui donne sa chance et l'embauche pour un soir. Bourvil y chante ses premières compositions, accompagné d'Etienne. Puis il accompagne Bordas à l'ABC pour plusieurs représentations. Sa carrière d'artiste débute doucement et le jeune homme choisit son nom de scène : Bourvil.
Non sans difficultés, début 1942, Bourvil commence à se faire un nom. Il faut attendre 1944 pour que la consécration naisse pour Bourvil. En effet, alors ému par une petite vendeuse de cartes postales croisée dans les rues de Paris, il écrit Les crayons. Cette chanson connaît un grand succès et passe sur les ondes. Dès cet instant, tout le monde s'arrache Bourvil. Un premier rôle au cinéma lui est proposé dans La ferme du pendu en 1945, puis dans Pas si bête. Bourvil remplit les salles, vend ses disques très facilement. Le cinéma le place en tête d'affiche des plus grands films de l'époque. En 1950, Bourvil et Jeanne accueillent leur premier enfant : Dominique, suivi de Philippe trois ans plus tard. La simplicité de Bourvil, très terre-à-terre séduite l'opinion publique. En 1952, aux côtés d'Annie Cordy et de Georges Guétary, il joue l'opérette L'auberge fleurie. Succès sur plusieurs années. Pendant plus de vingt ans, on retrouve Bourvil au cinéma dans La traversée de Paris, Le passe-muraille, Le chanteur de Mexico, Les misérables, Le bossu, La jument verte, Un drôle de paroissien, Le corniaud, La grande vadrouille, Le cerveau. Mais l'artiste poursuit son ascension en chansons avec Fredo le Porteur, Ballade irlandaise, Berceuse à Frédéric, Salade de fruits, Les papous, Ma p'tite chanson, La tactique du gendarme... En 1967, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler (leucémie). Il résiste trois ans à la maladie avant de s'éteindre le 23 septembre 1970, à 53 ans.
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Nous prenons part à votre peine dans ce moment douloureux. Sincères condoléances à la famille.
Odella
Nous sommes de tout cœur avec vous dans ce moment difficile.
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Nous ne t’oublierons jamais, tu seras toujours dans nos pensées.
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C’est avec une grande émotion que nous avons appris cette triste nouvelle. Nos pensées sont avec vous.
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Nous partageons votre peine et vous assurons de nos sentiments les plus affectueux.
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Ton souvenir sera toujours présent et restera à jamais gravé dans nos cœurs.
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