Chantal Mauduit voit le jour le 24 mars 1964. A l'âge de cinq ans, sa famille arrive à Chambéry. Immédiatement, elle est baignée dans l'univers montagnard et découvre les randonnées en moyenne montagne l'été et le ski l'hiver.

C'est à 15 ans qu'elle se passionne pour l'alpinisme. Se challengeant toujours plus, elle tente des ascensions toujours plus difficiles. Par exemple, elle gravit la face nord des grandes Jorasses, les Drus ou le Cervin.

Forte de cette nouvelle expérience, elle décide de grimper des sommets encore plus hauts : l'Urus (5 500 m) et le Huascarán (6 768 m). Une fois au sommet, elle s'en élance en parapente.

Au début des années 90, Chantal Mauduit monte encore le niveau. Elle veut monter en haut des quatorze sommets mondiaux de plus de 8000 mètre d'altitude. Elle veut le faire en style alpin, et sans oxygène. Elle finit par atteindre le sommet sud de l'Everest après 7 tentatives. Elle réussit toutefois l'ascension de six autres, dont le difficile K2, deuxième sommet du monde (8 611 m). Elle s'impose comme la 4ème femme à avoir franchit ce cas.

En 1998, en pleine ascension du Dhaulagiri (8 167 m), elle est retrouvée morte dans sa tente. Une chute de glace ou de pierres est probablement à l'origine de son décès.

Une association nommée Chantal Mauduit Namasté voit le jour à sa mort, créée par ses proches. L'objectif est alors de pour perpétuer sa passion et améliorer les conditions de vie des enfants népalais.

 Au cours de sa vie, Chantal Mauduit a lutté pour les conditions de vie des Tibétains. Elle a même rencontré le dalaï-lama.