Yvette Lundy voit le jour le 22 avril 1916 au sein d'une famille d'agriculteurs. Yvette Lundy est entourée de deux 2 soeurs (Berthe et Marguerite) et de quatre frères (André, René, Georges et Lucien).

Au cours de la Première Guerre mondiale, sa famille doit quitter son domicile car ce dernier se situe exactement sur la ligne de front des batailles de Champagne. 

Plus tard, lorsqu'elle est institutrice, Yvette Lundy revient tout près de son village d'enfance. En 1938, elle transmet son savoir aux enfants de Gionges, où elle est également secrétaire de mairie. 

Sous l'Occupation allemande, Yvette Lundy s'impose comme un soutien aux prisonniers et à une famille juive. En effet, elle leur fournit des faux-papiers et des cartes d’alimentation.

Très vite, Yvette Lundy devient une fervente résistante. Elle propose aux réfractaires au STO de demeurer chez elle, tout comme les personnes recherchées. 

Le 19 juin 1944, Yvette est finalement arrêtée à Gionges. Pour protéger sa famille, elle indique à la Gestapo qu'elle est fille unique et termine à la prison de Châlons-sur-Marne. Elle est ensuite transférée au camp de Romainville.

Le 18 juillet 1944, elle est déportée comme résistante à Neue Bremm, puis à Ravensbrück où elle porte le matricule 47 360. Trois mois plus tard, Yvette Lundy est transférée à Buchenwald, sous le matricule 15 208, où elle est affectée au Kommando de Schlieben.

Quelques mois plus tard, le 21 avril 1945, Yvette Lundy est libérée par l'Armée rouge. 

Depuis sa libération,, Yvette Lundy est devenue une grande figure de la Résistance marnaise. Elle intervient régulièrement auprès des jeunes pour leur conter son histoire, son combat, définir les contours de la Résistance et de la Déportation. 

Aussi, la Résistante est l'auteur de Le fil de l’araignée, roman autobigraphique, publié en 2012. Yvette Lundy perd la vie le 3 novembre 2019, à l'âge de 103 ans.

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