Iolanda Cristina Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida, est née le 17 janvier 1933 dans un faubourg du Caire en Egypte. Ses parents sont d'origine italienne. Son père est violoniste tandis que sa mère est couturière. Dalida évolue aux côtés de ses deux frères : Orlando (né en 1930) et Bruno (né en 1936).

La carrière de Dalida débute en Egypte, où elle se lance dans le cinéma avant de briller dans la chanson. En effet, dès le plus jeune âge, sa beauté lui fait gravir les marches du concours Miss Egypte, qu'elle remporte en 1954, à 21 ans. 
Les portes du cinéma égyptien s'ouvrent à elle. Elle interpète quelques rôles qui lui donnent la motivation de voir grand. Ainsi, Dalida quitte l'Egypte pour tenter sa chance à Paris. Elle emménage dans un petit appartement et devient la voisine du grand Alain Delon. Mais son expérience du cinéma n'est que trop maigre. Elle tente alors de se faire un nom dans la chanson, lorsqu'elle est repérée au cabaret parisien de la Villa d'Este. Son premier nom de scène est "Dalila", puis ce dernier est modifié pour devenir "Dalida". 

Il faut attendre 1956 pour écouter sur les ondes le tout premier succès de Dalida : Bambino. Très vite, les choses s'accélèrent. Dalida chante à l'Olympia, fait la première partie de Charles Aznavour ou encore Gilbert Bécaud. C'est l'enchaînement du succès : Gondolier (1957), Dans le bleu du ciel bleu (1958), Les gitans (1958). Lucien Morisse, alors directeur général à Europe 1, n'est que peu fier de la renommée internationale que Dalida a. Celle qu'il a pris sous son aile à ses débuts fait danser toute une population. Dans les années 60, Dalida suit la tendance des Yéyés avec quelques titres phares comme Itsi Bitsi, petit bikini. Dalida est la première artiste féminine à fonder un fan-club. 

Les années 70 marquent un tournant dans le style de chansons interprétées par Dalida qui, après une tentative de suicide à la fin des années 60, se tourne vers des textes plus dramatiques. On se souvient alors de Avec le temps, Il venait d'avoir 18 ans... Viennent ensuite de grands succès, plus joyeux : Darla Dirladada, Paroles et paroles, Gigi l'Amoroso. A la fin des années 70, Dalida s'essaie au disco : J'attendrai, Femme est la nuit, Monday, Tuesday, Laissez moi danser...

Dalida perd de sa notoriété dans les années 80. Le public n'est plus au rendez-vous. Elle sort dans les bacs des reprises internationales. La dépression chronique dont elle souffre l'oblige à se faire plus discrète. La chanteuse se suicide d'une overdose aux barbituriques dans la nuit du 2 au 3 mai 1987. Dalida repose au cimetière de Montmartre.