Jean Gabin naît sous le nom de Jean Alexis Moncorgé, au sein d'une famille d'artistes d'opérette. Son père est chante sous le pseudonyme de "Joseph Gabin".
Jean Gabin est élevé par sa grande soeur à la campagne. C'est durant cette période qu'il voue un amour profond à la nature, s'éloignant alors de la vie citadine. 

C'est à 15 ans que Jean Gabin commence à travailler. En 1922, il débute comme figurant aux Folies Bergère. En 1925, il se marie avec Gaby Basset. C'est également l'année où il se révèle en tant qu'artiste de music-hall.

Les Français découvrent Jean Gabin dans les salles obscures à compter de 1930. Le cinéma parlant est une révolution. Jean Gabin est sollicité pour son expérience sur les planches.  On lui doit alors des rôles dans Tout ça ne vaut pas l'amour (1931), Zouzou (1934). Il faut cependant attendre 1936 pour que ce soit la consécration pour l'acteur dans La Belle équipe et Pépé le Moko. Le charisme de Jean Gabin séduit l'opinion publique. Les succès s'enchaînent avec La Grande illusion (1937), Quai des brumes (1938), La Bête humaine (1938) et Le Jour se lève (1939). 

Après la guerre, Jean Gabin peine à retrouver son statut de star.  C'est en 1954 qu'on le retrouve au sommet dans Touchez pas au grisbi et French Cancan (1955). On retrouve l'acteur dans des rôles sur-mesure comme Archimède le clochard (1959), Le Cave se rebiffe (1961), Le Baron de l'écluse (1960), Razzia sur la Chnouf (1955), Monsieur (1964).  Mais Jean Gabin s'illustre particulièrement dans des films comme Voici le temps des assassins (1956), La Traversée de Paris (1956) et En cas de malheur (1958), Mélodie en sous-sol (1963), Le Clan des Siciliens (1969), Un Singe en hiver (1962). Jean Gabin meurt à l'âge 72 ans d'une crise cardiaque le 15 novembre 1976. Ses cendres sont dispersés dans la mer.