Afin de mettre votre famille à l’abri durant les années qui suivront votre décès, il est tout à fait possible de souscrire un contrat d’assurance décès. Pourtant, comme pour la plupart des contrats d’assurance prévoyance, les modalités relatives à l’application d’une assurance décès sont méconnues du grand public. Des conditions de souscription au versement des fonds, voici les principales caractéristiques d’une assurance décès, pour bien choisir son contrat et son assureur.
Qu’est-ce qu’une assurance décès ?
L’assurance décès est un contrat de prévoyance, qui permet de mettre ses proches à l’abri du besoin après sa propre disparition. En effet, grâce au versement d’un capital ou d’une rente, à un bénéficiaire que vous aurez préalablement choisi, ce dernier pourra couvrir une partie du prix des obsèques, voire la totalité, mais aussi s’assurer un futur plus confortable pendant quelques années. De la même façon, un contrat d’assurance décès peut contenir une garantie invalidité, qui permet de débloquer les fonds prévus à la suite d’une perte d’autonomie avérée.
Comment souscrire un contrat d’assurance décès ?
Auprès d’une banque ou d’un assureur, il est possible de souscrire deux types de contrats. D’une part, le contrat d’assurance décès dans le cadre d’un crédit bancaire, ou d’autre part, le contrat d’assurance décès dédié et individuel. Si le premier cas est très répandu, chaque crédit faisant généralement l’objet d’une assurance emprunteur qui couvre le décès, le second est quant à lui bien plus rare, puisque les Français se reposent beaucoup sur la garantie de leur assurance emprunteur. Pourtant, c’est une erreur, car le capital prévu sur ces contrats est souvent moins conséquent que sur un contrat dédié. Ainsi, si vous souhaitez protéger votre conjoint sans activité professionnelle ou financer les études de vos enfants, souscrire un vrai contrat d’assurance décès individuel est plus judicieux.
À quel âge souscrire un contrat d’assurance décès ?
Comme pour la grande majorité des contrats de prévoyance, souscrire un contrat d’assurance décès exige une certaine anticipation. S’il n’y a pas d’âge minimum pour le faire, il y a en revanche un âge maximum, aux alentours de 65 à 70 ans, à partir duquel aucun assureur ou aucune banque ne vous autorisera à souscrire une assurance décès. Le mieux est donc de vous y intéresser dès 40 ou 45 ans, même s’il vous sera toujours demandé un examen médical, surtout pour un capital important, en plus du questionnaire de santé d’usage.
De la même façon, plus vous attendrez avant de souscrire, plus les cotisations et la prime de départ seront élevées. À titre d’exemple, pour 100 000 euros de capital souscrit, la cotisation annuelle d’un trentenaire peut tourner autour de 200 euros, alors que celle d’un quinquagénaire atteint plusieurs milliers d’euros.
Comment bien définir la garantie de versement d’un contrat d’assurance décès ?
Au moment de souscrire un contrat d’assurance décès, s’ouvre la possibilité de choisir entre le versement d’un capital ou d’une rente.
Ainsi, la rente peut être avantageuse pour subvenir aux besoins d’une personne sans ressources, ou pour financer un besoin au long cours, comme les études de vos enfants. Au contraire, si vous estimez que votre bénéficiaire aura besoin d’un apport conséquent à très court terme, mieux vaut opter pour un versement du capital.
Enfin, sachez que si vous choisissez votre conjoint ou partenaire de PACS comme bénéficiaire, le versement de la rente ou du capital sera exonéré d’impôt sur le revenu et de droits de succession.
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