Pour protéger financièrement ses proches après son décès, l’assurance décès est un moyen efficace et simple à mettre en place le moment venu.
L’assurance décès, de quoi s’agit-il ?
Vous vous questionnez sur l’avenir de votre famille après votre décès ? Avez-vous réfléchit aux dépenses de la famille et au budget nécessaire pour son rythme de vie ? Une solution s’offre à vous : l’assurance décès. Faire ce choix peut permettre d’assurer à votre famille d’éviter des soucis financiers après votre décès et de pouvoir maintenir un quotidien apaisé.
Le souscripteur d’un contrat d’assurance décès choisi librement le montant de ses cotisations, représentant in fine le capital qui sera versé à son décès au bénéficiaire désigné et dans la mesure où la date limite de votre contrat n’a pas été dépassée.
Il existe deux types d’assurances décès :
- La plus courante est le contrat « temporaire décès » :
Celui-ci représente plus de 85% du total des contrats d’assurance décès souscrits, même si cette catégorie d’assurance décès est en fait, un contrat à fonds perdus.
Le souscripteur règle ses primes d’assurance, mensuellement ou à l’année. Si son décès intervient pendant la période de couverture de l’assurance, l’assureur paie le capital tel que défini au bénéficiaire désigné dans ledit contrat. Par contre, si l’assuré annule son assurance décès ou atteint la limite d’âge de la garantie (selon les contrats), il est alors radié et ne récupère pas le montant de ses cotisations. C’est l’assureur qui les conserve.
- L’autre type de contrat est nommé « vie entière » :
Cette assurance ne présente pas le même inconvénient. Elle fonctionne de façon similaire à un contrat d’assurance vie, dans lequel les primes ou cotisations versées sont comptabilisées en tant que capital, restitué au bénéficiaire, quels que soient l’âge du défunt et la date du décès.
De la même manière que pour un contrat d’assurance vie, le souscripteur peut également récupérer tout ou partie de ses versements lorsqu’il le souhaite.
L’assurance décès, une fiscalité avantageuse
La fiscalité associée au contrat d’assurance décès est similaire à celle du contrat d’assurance vie. Elle est avantageuse pour le bénéficiaire du capital après le décès du souscripteur, car ce capital n’est soumis à aucun impôt, ni à aucun droit de succession.
Toutefois, le fisc assimile les primes versées par l’assuré l’année de son décès à de l’épargne. Le montant est soumis à un impôt, dont le taux de 20% s’applique sur les sommes au-delà d’un montant de 152 500 euros (inclus le contrat d’assurance vie) et dans la mesure où le souscripteur est décédé avant ses 70 ans.
Si l’assuré décède après l’âge de 70 ans, ces primes sont soumises aux droits de succession. Seuls les partenaires de pacs et le conjoint marié sont exonérés puisqu’ils sont (de toutes façons) exonérés des droits de succession sur tous les biens du patrimoine perçus.
L’assurance décès, un capital pour protéger ses proches
Le capital décès qui est versé aux bénéficiaires peut servir pour couvrir les frais d’obsèques du défunt aussi bien que les frais de scolarité des enfants.
Le conjoint encore en vie peut repositionner une partie de ce capital sur un contrat d’assurance vie ou un nouveau contrat d’assurance décès car, en prenant les enfants du couple comme bénéficiaires, ils seront eux-aussi protégés lors du décès du second conjoint.
Sans aucun doute, en souscrivant une assurance décès, vous protégez vos proches.
Crédit photo : iStock