Faire face à la mort est une épreuve que chacun vit à sa manière. L’intensité des sentiments portés au défunt, la proximité avec la personne décédée, les souvenirs en commun, les services échangés, le nombre d’années passées… Chacune de ces situations ont forgé les liens qui vous unissaient au défunt.
Quelle que soit la situation, faire face à la mort s’avère difficile à gérer, et continuer d’avancer peut être un peu plus compliqué en étant peu ou pas entouré. Il existe différentes manières pour demander un accompagnement. Officielles ou non, elles sont souvent d’une grande aide.
Pourquoi demander un accompagnement pour faire face à la mort ?
Lors d’un décès, la déclaration en mairie du malheur qui vous touche, est la première étape d’une longue liste de formalités à effectuer. Les démarches administratives, l’organisation des obsèques, la prise de contact avec les services administratifs officiels en relation avec le défunt tels que l’assurance maladie, l’assurance vieillesse (éventuellement), l’organisme de mutuelle, les services fiscaux, sans oublier les vérifications d’usage comme la recherche des assurances annexes : assurance vie, assurance obsèques, assurance décès, emprunts… la prise de contact avec un notaire inconnu, et celle avec le propriétaire de votre logement, sont douloureuses pour les proches du défunt.
Il est tout à fait naturel de demander de l’aide, y compris pour les démarches.
Demander un accompagnement au CCAS de votre commune
Souvent très bien organisé, le CCAS de la commune de votre résidence peut vous accompagner dans vos démarches administratives. Cet accompagnement peut se matérialiser sous la forme d’actions simples, mais que l’on peut oublier ou mal exécuter quand la peine et le chagrin vous submergent.
Le CCAS peut établir la liste exhaustive des organismes que vous devez contacter et vous fournir la marche à suivre pour réaliser les formalités liées. L’assistante sociale peut vérifier les informations que vous aurez fournies afin que rien ne soit omis sur les formulaires de renseignements, elle peut aussi contacter certains des organismes précédents afin vous faciliter la tâche.
Demander un accompagnement au notaire qui gère la succession
Le notaire peut être d’un grand secours. Il est maître à bord pour la gestion du règlement de la succession et peut, en votre nom, contacter l’ensemble des héritiers afin de fixer les dates de rendez-vous dans son étude ou à votre domicile. Il peut gérer les relations conflictuelles entre ces héritiers lorsqu’elles sont liées à des problèmes d’héritage et particulièrement valider la légalité des informations qu’ils présentent.
Le notaire est également en capacité de rechercher l’existence d’un contrat d’assurance vie, lancer une recherche généalogique afin de retrouver les traces d’un enfant éloigné ou s’assurer que l’enfant qui se présente comme enfant naturel est bien un héritier. Il peut aussi rassembler les documents utiles à la succession dans le cas où le défunt était propriétaire de biens immobiliers, de tires cotés en bourse ou d’objets de valeurs.
Demander un accompagnement à un professionnel de santé
L’accompagnement d’un psychologue, de votre médecin traitant ou de tout autre professionnel de santé peut changer votre mode de vie pendant le deuil.
Avec le psychologue, l’explication des différentes étapes du deuil (choc, déni, colère, marchandage et acceptation…) et son accompagnement dans chacune d’elles vous aide à continuer d’avancer. Il vous permet de conserver une vie sociale, ou de la perdre le moins longtemps possible. Il peut jouer le rôle d’intermédiaire entre vous et le monde extérieur qu’il peut sembler effrayant d’affronter lorsqu’on a perdu un membre de sa famille, un ami proche.
Crédit photo : iStock