Ce projet tant attendu par les habitants de Fourmies, dans les Hauts-de-France, voit enfin le jour : après presque deux ans de travaux, le premier crématorium de la ville a ouvert ses portes. Si l’ouverture était initialement programmée pour le moins de juin 2023, c’est finalement le 22 février dernier qu’a eu lieu l’inauguration du lieu de cérémonie. Avec à sa tête Philippe Le Diouron, directeur général de la société, le crématorium a ouvert ses portes au public ce mardi 27 février.
Si l’ouverture était initialement programmée pour le moins de juin 2023, c’est finalement le 22 février dernier qu’a eu lieu l’inauguration du lieu de cérémonie. Avec à sa tête Philippe Le Diouron, directeur général de la société, le crématorium a ouvert ses portes au public ce mardi 27 février.
En avril 2021, la commune et son maire, Mickaël Hiraux, avaient nommé la Société des Crématoriums de France (SCF) délégataire de service public pour ce projet, pour un contrat d’une durée de 29 ans, en échange d’une redevance annuelle. Le but premier était de répondre à la demande croissante des plus de 11 400 habitants de la commune. Si seulement 147 décès étaient survenus à Fourmies en 2022, dont la moyenne d’âge est d’environ 42 ans, les Fourmisiens et Fourmisiennes qui souhaitaient recourir à la crémation devaient jusqu’alors se rendre dans les villes voisines pour répondre à leurs souhaits ou ceux de leurs proches en matière de fin de vie.
Un lieu de recueillement pensé pour la ville
Le crématorium a été pensé pour devenir un atout pour la commune, son environnement et ses habitants. En plus de répondre à la demande croissante de crémation, sur le territoire mais en France de manière générale, la ville a souhaité créer un lieu en adéquation avec sa politique, notamment en aménageant le paysage pour que le bâtiment se fonde avec ce dernier, et en permettant par exemple la récupération des eaux de pluie. Le projet va donc au-delà d’un simple besoin, mais témoigne également d’une volonté d’inscrire le développement de la ville dans une dynamique durable. Dans ce sens, le crématorium de Fourmies embauchera trois collaborateurs, dans un premier temps, avec Héloïse Lenoir en tant que responsable de l’établissement, et devrait garantir des tarifs accessibles pour permettre aux familles de la ville de profiter de ce service public, sans avoir à faire des kilomètres pour respecter les souhaits de leurs proches.
Un nouveau crématorium pour répondre aux besoins des habitants
En effet, jusqu’alors, la ville de Fourmies ne disposait d’aucun crématorium et ses habitants devaient donc se rendre à Maubeuge, Hautmont ou encore Beuvrages, les villes alentour. En 2023, on dénombrait 214 crématoriums en activité en France. Pourtant, ces dernières années, le nombre de crémations n’a cessé d’augmenter sur le territoire français. En 2023, environ 56 % des funérailles sont des crémations, contre seulement 33% en 2015.
Après un premier projet en 2018 qui n’avait finalement pas abouti, la ville se réjouit de pouvoir offrir un service essentiel au respect des souhaits de fin de vie de ses habitants : “On ne peut que s’en féliciter. On amène un vrai service public supplémentaire. Les mœurs changent et les gens se tournent de plus en plus vers la crémation. C’est pour l’instant davantage le cas en milieu urbain qu’en milieu rural mais ça va venir. C’est moins coûteux pour les proches et ça ne nécessite pas de gros entretien”, déclarait notamment le premier adjoint au Maire, Maxence Simpère.
Un lieu de recueillement dédié aux familles
Le crématorium a donc été conçu dans l’optique d’accueillir les familles et de leur proposer un accompagnement personnalisé, selon leurs besoins, leurs souhaits, leur budget. L’endroit se veut ainsi rassurant, apaisant, le tout porté par un bâtiment moderne et lumineux.
Avec une salle en capacité d’accueillir jusqu’à 126 personnes, un salon de recueillement pour plus d’intimité, ainsi qu’un jardin du souvenir, le crématorium du Fourmies et son personnel souhaitent permettre aux familles d’organiser des cérémonies sur mesure.
(Crédit photo : iStock / Luis Alvarez)
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