L’Eglise orthodoxe approche pastoralement la maladie et la mort selon sa tradition bien établie. Au fidèle malade l’Eglise propose le sacrement de l’onction d’huile selon la tradition de l’apôtre Jacques : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur » Jac.5-v14. Le prêtre pratiquera sur lui cette onction et lui donnera aussi la communion eucharistique le gardant ainsi dans la prière de sa communauté.
Si le malade décède alors le prêtre chante un office des défunts qui peut-être répété pendant les trois jours qui précèdent les funérailles. Après la mise en bière l’office des funérailles se célèbre dans la paroisse du défunt. Il consiste en un office de mâtines qui confie l’âme du défunt à la miséricorde de Dieu. Un éloge de sa vie y est souvent prononcé. Ensuite le corps est mis en terre avec un court office qui est un adieu au défunt en lui souhaitant dans son repos “Mémoire éternelle”.
L’église va le porter dans sa prière à chaque liturgie puis la famille organisera un office des défunts le 9ème jour, le 40ème jour, puis pour 6 mois et enfin pour célébrer une année de sa mort qui sera renouvelé chaque année sur sa tombe.
Il faut encore signaler que plusieurs samedi au cours de l’année liturgique de l’église orthodoxe sont consacrés à la commémoration des défunts.
Le jour correspondant au 2 novembre, jour des défunts selon la tradition latine, est pour l’église orthodoxe le samedi avant la Pentecôte où l’on fait mémoire de tous les défunts.
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