Depuis maintenant quelques années, il devient de plus en plus difficile de trouver un placement rentable. En effet, alors que le Livret A dispose toujours d’un taux bas, rares sont les solutions à proposer un rendement intéressant durablement. Néanmoins, un des produits ressort particulièrement bien : l’assurance-vie. Comment se déroule ce type de contrat ? Quels en sont les avantages ?
L’assurance-vie porte peut-être mal son nom à notre époque : il s’agit tout simplement d’un placement d’épargne, et c’est d’ailleurs le préféré des Français. Une étude menée par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et rendue publique en avril 2022 indique qu’en 2021, près de 28% des épargnes des ménage de France entouraient l’assurance-vie soit 151 milliards d’euros de collecte sur l’année. Tour d’horizon.
Le fonctionnement de l’assurance-vie
Ce placement est assez simple de fonctionnement : le souscripteur verse un capital de départ, plus ou moins important, et ce dernier travaille au fil des mois et des années. Aussi, il est possible d’ajouter régulièrement un versement à ce capital : tous les mois, tous les trimestres ou même quand l’épargnant le souhaite. La différence avec l’épargne traditionnelle, c’est qu’il est possible de désigner un bénéficiaire à l’issue de ce contrat. Cela peut être le souscripteur ou une autre personne. Par exemple, en cas de décès, un bénéficiaire peut être désigné pour recevoir le capital et ses intérêts, c’était d’ailleurs le but premier d’une assurance-vie.
Quels sont les différents types de contrats d’assurance-vie ?
Ainsi, différents contrats d’assurance-vie sont proposés au souscripteur, notamment concernant l’élément déclencheur de la garantie :
- L’assurance-vie “en cas de vie” : si l’assuré est toujours en vie au terme du contrat, le contrat verse le capital ou la rente, à l’assuré. Le terme est souvent défini à l’avance lors de la souscription.
- L’assurance-vie “en cas de décès” : ici, c’est plutôt le contraire, le souscripteur place son argent pour un bénéficiaire. Ce dernier recevra le capital lors du décès du souscripteur. Généralement, ce mode d’assurance-vie est utilisé dans l’objectif d’une succession.
- L’assurance-vie “mixte” : c’est un peu le mélange des deux derniers contrats. Au terme du contrat, le capital ou la rente est versé au souscripteur si ce dernier est en vie, ou sinon à son bénéficiaire.
Choisir le mode d’assurance-vie que vous souhaitez doit faire partie d’un projet d’épargne pensé et réfléchi. Par exemple, si vous souhaitez une succession, alors l’option “en cas de décès” est à considérer.
Quels sont les avantages à souscrire une assurance-vie ?
En comprenant le fonctionnement d’une assurance-vie, les avantages qui en découlent apparaissent plus facilement. Par exemple, choisir une assurance-vie multisupport permet de maximiser les performances mais il comporte une part de risque de perte en capital, en plaçant son capital sur plusieurs supports financiers. En découlent alors les avantages de ce placement :
- Sur : notamment en choisissant le monosupport, vous vous assurez d’avoir une rentabilité qui ne coule pas en fonction de la volatilité du marché.
- Rentable : par rapport à un livret A qui ne rapporte rien ou presque, c’est toujours plus intéressant.
- Souplesse : il est possible d’épargner à n’importe quel moment.
- Objectif d’épargne : l’épargnant peut placer son argent, soit pour une succession, soit pour rentabiliser au mieux son épargne.
Le seul désagrément de l’assurance-vie, semble entourer l’obligation de bloquer son argent un certain temps pour que ce placement soit réellement intéressant. Néanmoins, si votre objectif est à long terme, alors il s’agit certainement de la meilleure épargne possible.
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